dimanche 10 juin 2018

Pula, ville historique de Croatie

Sur le retour, nous nous sommes arrêtés à Pula, sur la côte Croate.
 
Pula (en croate Pula, en italien  Poła, en slovène Pulj, en allemand Pula) avec 58 000 habitants  est la plus grande ville d'Istrie et sa capitale historique. Peu d’endroits en Méditerranée regroupent autant d’architectures différentes dans un si petit espace. Les temples romains côtoient les palaces baroques, les églises chrétiennes font face aux villas viennoises, et des pans de murs médiévaux voisinent avec des édifices remontant à l’Antiquité.


Les chantiers navals de la ville sont visibles de partout. Uljanik est privatisé et est détenue à 38 % par ses 2 600 employés est aujourd’hui bénéficiaire (430 000 euros en 2012). C’est l’un des plus anciens chantiers navals au monde. Pour intégrer le site au patrimoine urbain et lui donner un nouveau visage un projet artistique dirigé par Dean Skira, concepteur d’éclairages de renommée mondiale a été mené à bien..
 
Les grues d’Uljanik, appelées désormais les Géants lumineux, s’allument chaque nouvelle heure de la nuit pendant 15 minutes. Les 16 000 variations lumineuses les transforment en sculptures électriques en perpétuel renouvellement.



L’histoire de la ville de Pula remonte à près de 3 000 ans. Une légende locale place le mythe des Argonautes, en quête de la Toison d'or, non pas en mer Noire, mais en mer Adriatique, et en fait les fondateurs de Polis, la future Pula. En fait, il y a bien eu une colonisation grecque dans les environs, sur l’île de Cres (Chersos en grec) où ils fondèrent la colonie d’Apsoris.

Construite sur un oppidum, déjà connue sous le nom de Pola, elle se développa à l'époque romaine (Ier siècle avant J.-C.), succédant à l'ancien Nesactium, capitale du roi Epulo et de l' Istrie situé à environ dix kilomètres de la ville actuelle, entre les villages de Muntić et Valtura.

Pula était une ville prospère, avec des structures urbaines prestigieuses (y compris un grand forum, un arc de triomphe, un amphithéâtre et deux théâtres) et ornée de temples auxquels, dans les premiers siècles de l'ère vulgaire, ont été ajoutées des basiliques chrétiennes. De nombreuses épigraphes latines témoignent de la présence romaine et nous donnent une idée de la prospérité de ce centre dans l'Antiquité. 
Choquée par les invasions barbares (Vème siècle), la ville est ensuite entrée dans l'orbite de l' Empire romain d'Orient (VIème siècle).

Pula la romains s’appelait Colonia Pietas Iulia Pola ou Colonia iulia Pollentia Herculanea, une colonie de caractère urbain probablement formée sur les fondations du fort Istreien. Elle aurait été fondée dans les années 40 du 1er siècle avant JC sous le règne de Jules César , bien qu'il n'y ait aucune source historique qui en témoigne directement.

Dans la République romaine, l' un des problèmes économiques était causé par les anciens soldats, qui après leurs années de service devaient obtenir un lieu de résidence avec une terre viable. L'Italie étant déjà assez peuplée au milieu du premier siècle avant J.-C., alors à l'époque de César, des colonies vétérans sont créées en dehors de cette région. L'inscription gravée à la porte d'Hercule à Pula indique que Lucius Calpurnius Piso et Gaius Cassius Longinus étaient chargés de développer la colonie. Le premier était le beau-père de Jules César et le père de sa femme Calpurnius, le second était frère de Cassius Longinus qui avait le même nom et avait participé à l'assassinat de César. Ils ont été probablement envoyés dans la baie de Pula par le Sénat romain, pour construire cette colonie. 

Pline, dans le milieu du premier siècle de notre ère, a écrit que le nom officiel de la ville était Colonia Pietas Iulia Pola , alors qu'elle s'appella Colonia iulia Pollentia Herculane à la fin du IIème ou début du IIIème siècle. Pula n'avait pas la forme d'une colonie romaine (forme carrée), mais une forme polygonale, principalement à cause de la colline au centre de la ville, à proximité de la source d'eau, de la baie protégée et de terrains fertiles. Une partie de la ville se situait à l'ouest et au sud de la colline à l'époque de l'empereur Auguste.

Un des plus importants édifices de la ville est l’amphithéâtre romain de Pula, arena en latin. C'est l'un des amphithéâtre le mieux préservé au monde, bien mieux que le Colisée mais bien moins que Nîmes et Arles.


Sous certains angles, il semblerait intact... Le mur extérieur est en relatif bon état mais le mur intérieur et les gradins sont  endommagés.



La construction de l'Amphithéâtre date du temps d'Auguste, au début du Ier siècle, il a été agrandi sous la dynastie des Flavien et pouvait recevoir jusqu'à 23 000 spectateurs. L'amphithéâtre a été construit avec la pierre calcaire locale dans le style Toscan, il est composé de quatre étages et sa hauteur maximale est de 33 mètres. Compte tenu de sa construction sur le versant d'une colline, sa partie orientale, qui se trouve sur la partie haute du terrain, ne s'élève que sur deux étages. Le profil de la façade est composé de 72 arcades semi-circulaires, alors celui du dernier étage compte 64 ouvertures rectangulaires. 




 

Comme pour tout amphithéatre, les tribunes pouvaient être abritées du soleil  á l'aide de voiles et de mâts. Sur l'axe principal, les arcades sont un peu plus larges de manière à mettre en évidence les entrées principales, cependant la plus importante était située à l'extrémité sud, face à la ville. La partie centrale de chaque amphithéâtre est l'espace de combat, ou plutôt l'arène, où se déroulaient les combats de gladiateurs , les combats avec des animaux ou bien encore certains jugements publiques. 




L'entrée était gratuite, mais le placement dans les tribunes était strictement contrôlé et dépendait de la hiérarchie sociale, de la richesse et de la notoriété du spectateur. De ce fait, les plus pauvres étaient installés sur le dernier étage des tribunes, avec la vue la plus mauvaise sur l'arène. "Panem et circenses", pain et jeux, était la devise des Romains, car l'organisation des jeux et la distribution de pain avant chaque épreuve était la satisfaction du peuple.



 

Une salle souterraine supplémentaire avait été construite sous l'arène, dans laquelle se trouvaient les cages des animaux féroces. 




Du fait de son imposante superficie, l'Arène a été construite à l'extérieur des murs de la Pula romaine, en proximité de la Via Flavia, voie qui est aujourd'hui encore l'une des plus importantes de la ville. 

 

 

 

 On trouve également dans l’ancienne ville romaine de Pola, autour du forum, le Temple d'Auguste, et, à sa gauche, l’ancien capitole du forum (transformé en palais communal) mais aussi un arc de triomphe, un mur d’enceinte en ruines et les restes de deux théâtres antiques.

 

Le temple faisait partie d'une triade constituée de trois temples. Le Temple d'Auguste était situé à gauche d'un temple central plus grand ; à droite de celui-ci se tenait le temple (similaire à celui d'Auguste) de la déesse Diane. Bien que le temple central n'ait pas survécu, on peut toujours voir l'arrière entier du Temple de Diane (le mur du nord) car il a été incorporé au bâtiment du Palais communal construit en 1296 qui se trouve juste à côté du Temple d'Auguste.


Sous le gouvernement de Byzance, le temple d'Auguste est converti en église et plus tard en un grenier à blé, c'est pourquoi il est toujours présent de nos jours. 





Le temple a été érigé sur un podium avec un porche tétrastyle prostyle de colonnes corinthiennes. Les murs ont été bâtis selon la technique d'assemblage dite appareil isodome (opus isodomum). Il mesure environ 8 mètres par 17,3 mètres. Sa frise richement décorée est semblable à celle d'un temple plus grand et plus ancien, celui de la Maison Carrée de Nîmes.




La dédicace sur le temple était à l'origine composée avec des lettres en bronze fixées sur l'architrave. Aujourd'hui, seules les marques des fixations demeurent, et la plus grande partie du texte est partie avec le temps. Cependant, ce texte était une dédicace standard que l'on retrouve sur d’autres temples dédiés à Auguste, à savoir celle-ci : ROMAE • ET • AVGVSTO • CAESARI • DIVI • F • PATER • PATRIAE   soit : « À Rome et à Auguste César, fils du divin [Jules César], père de la patrie ». Cette formulation est classique des débuts du culte impérial et se retrouve en Italie à Terracina et sur la première inscription du temple d'Auguste et de Livie à Vienne, en France.La dédicace indique également que ce temple d'Auguste était aussi à l'origine dédié à la déesse romaine Roma, la personnification de la ville de Rome.

Durant un raid aérien des alliés en 1944, une bombe est tombée, qui l'a grandement endommagé ; il a été reconstitué en 1947. De nos jours, le temple est utilisé comme musée lapidaire et expose des  sculptures et des inscriptions romaines.

 



 Stèle funéraire de Labienus Mollio et de son épouse Aquilia Tertia en date du deuxième quart du Ier siècle 


Fragment en marbre d’un sarcophage qui dépeint la bataille maritime de Marathon entre les Grecs et les Perses du deuxième quart du IIIème siècle 


Fragment d’une stèle représentant un banquet funéraire 


La chasse au lion et au sanglier


Tête d’Hercule (IIème siècle)


Acheloos fleuve dieu


Panneau de fontaine à tête de Méduse 


Hercule qui attaque le lion


Torse d’un empereur en armure 



Vasque de fontaine avec coquillage et naïade 




À l’époque romaine le cabotage le long de la côte était fort développé considérant les accès terrestres difficiles sur le côte Adriatique mais aussi les traversées directes vers l’Italie.



La pêche s’est fortement développée avec des moyens qui restent d’actualité 



 

 

L'Arc de Triomphe des Serges est une réalisation de la fin de l'architecture helléniste romaine, il fût construit en l'honneur de personnes de la même famille.






L'Arc de Triomphe des Sergii, connu sous le nom de “Porte Dorée”, a été construit par la famille des Sergii, une famille patricienne romaine puissante, qui a réussi à entretenir sa gloire et son pouvoir pendant des siècles. Le surnom de "Porta Aurea" ou "Porte dorée" vient de son Arc richement décoré et des dorures qui se trouvaient sur la porte de la ville, sur laquelle l'Arc de Triomphe s'appuyait, ainsi que sur les murs. La porte et les murs ont été démolis au 19ème siècle, quand un nouveau plan d'urbanisation a été mis en place dans le but d'agrandir la ville. L'arc de triomphe mesure 8 mètres de haut, il fut construit entre l'an 29 et l'an 27 avant Jésus Christ. C'est Salvia Postuma, de la famille patricienne des Sergii, qui fit construite cet Arc de Triomphe sur ses propres sesterces, à la mémoire de trois officiers de sa famille : Lucius Sergius, Lucius Sergius Lépide et Gneus Sergius. Cette information est confirmée par les inscriptions préservées encore de nos jours sur l'Arc. L'Arc a été construit après leur mort et possède donc un caractère symbolique, mais comme ils ont très probablement été enterrés ailleurs, cet édifice ne fait pas office de caveau classique . Le style corinthien, avec une influence significative de l'art hellénistique et d'Asie Mineure, est plus particulièrement visible sur les motifs décoratifs. La partie ouest de l'ara été richement décorée, au contraire de la partie orientale. En raison du fait que dans l'Antiquité il se trouvait intra muros, mais aussi derrière la Porte dorée, donc qu'on ne le voyait quasiment pas sur le côté est, la partie orientale n'a quasiment pas été décorée. 



L’arc a été érigé comme un symbole de la victoire d’Actium. Comme l'annonce l'inscription principale, elle a été payée par l'épouse de Lépide, Salvia Postuma Sergia, soeur des trois frères. Les deux noms sont gravés dans la pierre avec Lucius Sergius et Gaius Sergius, respectivement père et oncle de l'honoré. Dans sa forme originale, les statues des deux anciens flanquaient Lépide des deux côtés sur le sommet de l'arc.



 De chaque côté de l'inscription, une frise représente des amours , des guirlandes et des bucrania .







Cette petite arche avec des paires de colonnes corinthiennes crénelées et des victoires ailées dans les allèges , a été construite sur la façade côté Porta Aurea dans les murs, de sorte que seule la partie, visible de la ville, a été décorée. La décoration est hellénistique tardive, avec des influences majeures en Asie Mineure.  Le bas-relief sur la frise représente une scène avec un char de guerre tiré par des chevaux.




Comme toujours nous tombons sur le musée archéologique fermé. Pour celui-ci, la fermeture est multi-annuelle eu égard à la recherche de financement qui n’est pas finalisé... Pour y accéder on doit franchir a porte double, connue aussi sous le nom Porta Gemina, a obtenu ce nom grâce aux deux ouvertures semi-circulaires qui menaient dans la ville. Elle a été construite dans la période du 2ème au 3ème siècle, sur les vestiges d'une porte plus ancienne. La porte a été décorée avec trois demi-colonnes à chapiteaux composites, tandis qu'au-dessus d'eux la couronne en relief lie la composition dans un ensemble harmonieux. Sur les arches sont encore visibles les ouvertures par lesquelles on fermait la porte pour empêcher aux personnes non désirées d'entrer dans la ville. De plus, la Porte double contient une plaque avec une inscription, avec le nom de Lucius Menacius Priscus, le conseiller municipal et le sénateur, qui a personnellement financé la construction de l'aqueduc pour l'approvisionnement de la ville en eau potable. La plaque ne faisait pas à l'origine partie du monument, elle était trouvée à côté de la porte.   








Par cette porté les visiteurs demain accèderont au musée archéologique, au château et au petit théâtre romain. Aujourd’hui, on ne peu accéder qu’au château et en faisant un grand tour,

Devant la porte on a trouvé aussi les restes d’un mausolée octogonal, partiellement reconstruit du 2ème ou plutôt 3ème siècle.


Comme à Aquileia ou à Altino, dès que l’on creuse les vestiges apparaissent. C’est le cas pour le quartier Saint Theodore








Nous sommes montés au Château de Pula, le "Kaštel" est une ancienne forteresse construite par les Vénitiens, située sur une colline dans le centre de Pula. Il est intéressant de noter qu'il y a des preuves que la forteresse des Histriens était autrefois au même endroit. En raison de sa position dominante, la forteresse a toujours été utilisée pour la défense de la ville, de la baie et du port. Le château a été construit entre 1630 et 1633, sur la base d'un dessin de l'ingénieur militaire français Antoine De Ville, il appartient donc au style français. C'était toujours un point de défense important pour le contrôle vénitien de l'Adriatique. Les pierres du grand théâtre romain ont été hélas utilisées pour sa construction, ainsi que celle d'autres carrières autour de Pula...



Le centre de la forteresse a une forme rectangulaire et quatre tours pentagonales supplémentaires augmentent sa sécurité. 


Du point de vue aérien, le château a la forme d'une fleur. Le château a été amélioré plusieurs fois. Même s'il y a un chant dans l'entrée avec l'année 1840, il a été construit avant. À l'époque austro-hongroise, la forteresse s'appelle Hafen Kastell, et dans l'autre moitié du 19ème siècle, elle a reçu de nouveaux objets d'armement, de pénitencier, de corps de garde et autres. Cela faisait partie du système de fortification de Pula. Après la fin de la Première Guerre mondiale, le château a perdu sa signification.


Aujourd'hui, il y a le musée historique d'Istrie dans le château, qui a une collection de plus de 75000 objets de caractère culturel, historique, politique, militaire et ethnographique, dans plus de 15 collections. Il est connu pour accueillir des manifestations, des rassemblements, des concerts, des spectacles et des projections de films, en particulier pendant l'été.




Le petit théâtre romain du premier siècle a été construit au pied du château et pouvait recevoir de quatre à cinq mille spectateurs.

La ville de Pula était, dans l'Antiquité, très développée d'un point de vue culturel, ce qui se confirme par le fait qu'en plus de l'amphithéâtre, Pula possédait aussi deux théâtres. Le grand théâtre romain se trouvait en dehors des murs de la ville, sur la versant de la colline de Monte Zaro. Malheureusement ce théâtre n'a pas été préservé, mis à part quelques détails. Pula possédait aussi un autre petit théâtre romain, intra-muros, datant du 1er siècle, situé sur le versant de la colline au pied du château . L'espace était composé d'une scène et d'un proscénium, où l'on jouait, d'un orchestre et d'un auditorium, ou plutôt Caveu. Le théâtre était étendu sur le versant d'une colline, ce qui était la caractéristique des théâtres grecs. Il reste du petit théâtre romain, les fondations du bâtiment de scène et une partie de l'auditorium semi-circulaire, cependant à l'époque antique, le théâtre occupait un plus grand espace, qu'il est difficile de voir aujourd'hui, car les recherches archéologiques n'ont jamais été terminées. On suppose qu'il pouvait à l'époque recevoir entre 4 et 5 milles spectateurs, ce qui représentait la quasi totalité de la population de Pula. Aujourd'hui, au même titre qu'à l'époque romaine, on accède au théâtre par la porte double, devant lui se trouve le musée archéologique d'Istrie (fermé pour travaux) qui a été autrefois un lycée.



Dans un ancien noyau urbain, non loin du complexe Sainte-Marie Formose, particulièrement détruit pendant la Deuxième Guerre mondiale dans de sévères bombardements de la part de l’aviation alliée, on a découvert, durant les opérations d’assainissement des ruines, les fondations de nombreuses constructions romaines avec des pans de pavement en mosaïque. Le plus important est un grand pavement en mosaïque parfaitement conservé de la pièce centrale d’une maison romaine. Il mesure 12 mètres de long et 6 mètres de large. 

Cette mosaïque, a été réalisée au IIème ou au IIIème siècle. Elle est divisée en deux parties inégales, qui comptent 40 champs au total, où dominent les motifs zoomorphes, oiseau ou poisson. Le champ le plus important est celui du centre qui reprend figurativement le motif mythologique de la punition de Dircé. Deux frères, Amphion et Zet sont représentés au moment ou ils s’apprêtent à lier Dircé au taureau qu’ils tiennent par les cornes. Dircé, par jalousie, s’est montrée cruelle envers Antiope, mère des deux frères. 

La mosaïque a été conservée sur le site où elle a été découverte à presque deux mètres de profondeur.


Seuls deux dauphins sont représentés sur le tapis de mosaïque.


Le retour au XXIème siècle est plutôt agréable dans cette ville agréable...

Un hôtel proche de la mer avec une piscine au bout d’une presqu’île.



Nous avons goûté un vin local (d’Istrie) mono cépage Teran en Coate ou Terrano en Italien. C’est un cépage rouge issu d'une mutation du cépage Terret gris. Il produit un vin peu coloré, acide, peu alcoolique (13 degrés tout de même) et tannique avec des notes habituellement de fruits noirs. Doté d’une belle couleur rouge pourpre vif, il révèle au premier nez, une note florale de violette suivie de la note de prunes séchées, puis des notes de vanille et d’autres fruits de cerise et de groseille. 


Nous sommes allés à la Trattoria Vodnjanka où nous avons choisis le menu poisson avec deux plats qui mélangent les arrivages du jour : pour celui-ci raie, sardines, petit poulpe, requin...