1 L’étape du jour
Cette dernière partie de l’étape depuis Celeia est relativement plane car elle s’effectue dans la vallée de la Drave qui coule au pied de Ptuj (qui se prononce à peu près Ptouille). Nous y avons vu de drôles de bêtes heureusement enfermées...
2 Le tracé
À venir
3 Le détail de l'étape
Strazgonjca mutatio Pultovia Sikole partiellement étudié les vestiges d'établissements de l'âge du bronze et romains et le cimetière du premier âge du fer et romain et l'ambre de l'époque romaine sur la route principale romaine. Compte tenu des nombreux vestiges du bâtiment c'était probablement la mutatio Pultovia.
Lors de la construction de l’autoroute un four en briques a été découvert à Lavsa et un habitat à Dolge njive.
Et juste à la sortie de Sikole nous avons vu deux nids de cigognes. Bien installées dans leurs nids, elles s’occupent de leur toilette ou en regardant les activités humaines à l’entour.
Ptuj Civitas Petovione (Poetovio). Que voir à Ptuj (n’hésitez pas à sauter les passages descriptifs pour aller voir les images !)
C'est l'une des plus anciennes villes de Slovénie. Les premiers peuplements datent de l'âge de la pierre mais la ville fut particulièrement prospère sous l'Empire romain. En 69, c'est là que Vespasien fut proclamé empereur par ses légions. La première mention écrite de Ptuj date de la même année. La cité de Pétovion était le camp de base de la Legio XIII Gemina en Pannonie.
Petavione est représentée sur la Tabula Peutingeriana avec deux maisons comme Celeia et Emona, preuve de son importance à l'époque romaine. C’est Pettau en allemand, Tacite et plusieurs inscriptions confirment le nom latin de Poetovio. D’autres auteurs utilisent des variantes comme Patavio, Petavio, Poetovione, Patavione, Petavio...
Important carrefour sur la rivière Drava , où la route commerciale entre la Baltique et la mer Adriatique appelée Route de l’ Ambre y passait.
Petavione est représentée sur la Tabula Peutingeriana avec deux maisons comme Celeia et Emona, preuve de son importance à l'époque romaine. C’est Pettau en allemand, Tacite et plusieurs inscriptions confirment le nom latin de Poetovio. D’autres auteurs utilisent des variantes comme Patavio, Petavio, Poetovione, Patavione, Petavio...
Important carrefour sur la rivière Drava , où la route commerciale entre la Baltique et la mer Adriatique appelée Route de l’ Ambre y passait.
Vers l'an 15 avant JC, l'ancienne colonie celtique sous la domination romaine a été impliquée dans le paysage militaire de l'Illyrie, avant qu’elle devienne Petoviona dans le Royaume de Noricum, puis au cours des années 6 à 9 partie de la Pannonia. Les Romains en 15 se sont d'abord installés sur la rive droite de la Drave, dans un camp militaire. La ville s’est ensuite élargie progressivement sur la rive gauche, occupée par des artisans et au-delà une banlieue aisée (Vičava, Bratje Reš) s’est développée. En 69, la première mention écrite de la ville de Poetovio apparait chez Tacite au sujet de la consultation des commandants militaires de Pannonie des légions romaines Gemina XIII.
En raison de son emplacement à la périphérie de l'empire en cette époque, la Légion Augusta VIII et la Légion Gemina XIII y étaient établies. Au cours de la Pax Romana les légions romaines comptaient 5120 légionnaires, pris en charge habituellement par un nombre équivalent d’esclaves. Mais les légions les plus prestigieuses et celles installées dans les régions à la frontière de l' Empire ou les plus turbulentes avaient plus d’esclaves à leur disposition. Quelques légions étaient parfois renforcées par 15 000 à 16 000 soldats. Par conséquent, on peut en déduire que Poetovio disposait, dans toute son étendue, quand les deux légions étaient présentes en même temps, de plus de 100 000 hommes.
Vers l'an 103, la ville obtient l'administration civile et le statut d'une colonie appelée Colonia Ulpia Traiana Poetovio par l' empereur Trajan. Dans les années 117-138, à l'époque de l'empereur Hadrien , fut construit le premier pont en pierre sur la rivière Drava.
Poetovio devint au IIIème siècle, la plus importante et la plus grande ville romaine de Slovènie. La ville avait alors de l’ordre de 10 000 habitants, et à ses environs 30 000 et elle était plus grande que Londres (Londinium) avec 15 000 habitants et Vienne (Vindobona) avec près de 20 000 habitants. Entre-temps, elle devint le siège du diocèse Petoviona. Victorin de Pettau (Victorinus Petavionensis ou Poetovionensis) est devenu l’évêque. C'est le premier exégète à écrire en latin. Il subit le martyre lors de la persécution de l'empereur Dioclétien et mourut après avoir été torturé vers 304.
En 379, l'évêque Julius Valens remis aux Goths la ville de Poetovio.
Vers l'an 452 les Huns, sur le chemin de l'Italie , dévastèrent Poetovio.
En raison de son emplacement à la périphérie de l'empire en cette époque, la Légion Augusta VIII et la Légion Gemina XIII y étaient établies. Au cours de la Pax Romana les légions romaines comptaient 5120 légionnaires, pris en charge habituellement par un nombre équivalent d’esclaves. Mais les légions les plus prestigieuses et celles installées dans les régions à la frontière de l' Empire ou les plus turbulentes avaient plus d’esclaves à leur disposition. Quelques légions étaient parfois renforcées par 15 000 à 16 000 soldats. Par conséquent, on peut en déduire que Poetovio disposait, dans toute son étendue, quand les deux légions étaient présentes en même temps, de plus de 100 000 hommes.
Vers l'an 103, la ville obtient l'administration civile et le statut d'une colonie appelée Colonia Ulpia Traiana Poetovio par l' empereur Trajan. Dans les années 117-138, à l'époque de l'empereur Hadrien , fut construit le premier pont en pierre sur la rivière Drava.
Poetovio devint au IIIème siècle, la plus importante et la plus grande ville romaine de Slovènie. La ville avait alors de l’ordre de 10 000 habitants, et à ses environs 30 000 et elle était plus grande que Londres (Londinium) avec 15 000 habitants et Vienne (Vindobona) avec près de 20 000 habitants. Entre-temps, elle devint le siège du diocèse Petoviona. Victorin de Pettau (Victorinus Petavionensis ou Poetovionensis) est devenu l’évêque. C'est le premier exégète à écrire en latin. Il subit le martyre lors de la persécution de l'empereur Dioclétien et mourut après avoir été torturé vers 304.
En 379, l'évêque Julius Valens remis aux Goths la ville de Poetovio.
Vers l'an 452 les Huns, sur le chemin de l'Italie , dévastèrent Poetovio.
Le long de la route impériale Aquileia-Savaria dans la partie est de l'ancien Poetovio, un important quartier d'artisans avec de grands bâtiments résidentiels, des magasins, des ateliers, des étables et des cours a été découvert et étudié.
Les bâtiments résidentiels du quartier étaient ornés de fresques, de stucs et de mosaïques et chauffés par des hypocaustes.
Divers ateliers ont été mis au jour sur le site : ceux des sculpteurs sur pierre, des forgerons, des potiers, des verriers, des briquetiers et des brûleurs de chaux. Il y avait un dépôt d'argile excellente dans le voisinage, de sorte que les ateliers de poterie et les briqueteries ont prévalu, et ils comprenaient des fours, des séchoirs, des salles de préparation de l'argile et des puits.
Un four à briques parmi les nombreux qui ont été découverts dans la région, qui est aujourd'hui une zone résidentielle Rabelčja vas, a été affiché sur le site. Le four dans lequel divers produits en terre cuite ont été cuits date du IIIème siècle.
Le monument emblématique de Ptuj est une stèle funéraire romaine, qui orne la place Slovène (Slovenski trg en slovène). Datant du IIème siècle, elle est considérée comme le plus ancien monument public de Slovénie conservé à son emplacement d’origine. Elle est également exceptionnelle par ses dimensions, et si les éléments architecturaux antiques ont souvent été réemployés pour la décoration d'édifices ou d'espaces publics, ils le sont la plupart du temps sous forme de fragments et incorporés dans un édifice.
Cette stèle a été érigée à l'endroit de sa découverte, sur une place où se trouve également l'ancien hôtel de ville, le théâtre et le campanile, à proximité de l'église paroissiale Saint-Georges. Haute de pratiquement cinq mètres (4,94 x 1,82 x 0,39 m), elle a été réalisée dans un seul bloc de marbre blanc de Pohorje (région montagneuse située à une quarantaine de kilomètres). Elle a été érigée en l'honneur de Marcus Valerius Venus, ancien notable de la cité qui a occupé le rang de Duumvir, position équivalente à celle du maire aujourd'hui. Aujourd'hui appelée "Monument d'Orphée", elle doit son nom à son décor sculpté.
La décoration de la stèle a pour sujet principal la foi en la renaissance, et reprend la même structure architecturale que les temples, ce qui est plutôt courant dans l'architecture funéraire romaine. Elle est couronnée par deux lions tenant une tête de bélier dans leurs pattes, de part et d'autre d'une représentation de Sérapis, dieu gréco-égyptien symbolisant l'espoir de renaissance.
Cette stèle a été érigée à l'endroit de sa découverte, sur une place où se trouve également l'ancien hôtel de ville, le théâtre et le campanile, à proximité de l'église paroissiale Saint-Georges. Haute de pratiquement cinq mètres (4,94 x 1,82 x 0,39 m), elle a été réalisée dans un seul bloc de marbre blanc de Pohorje (région montagneuse située à une quarantaine de kilomètres). Elle a été érigée en l'honneur de Marcus Valerius Venus, ancien notable de la cité qui a occupé le rang de Duumvir, position équivalente à celle du maire aujourd'hui. Aujourd'hui appelée "Monument d'Orphée", elle doit son nom à son décor sculpté.
La décoration de la stèle a pour sujet principal la foi en la renaissance, et reprend la même structure architecturale que les temples, ce qui est plutôt courant dans l'architecture funéraire romaine. Elle est couronnée par deux lions tenant une tête de bélier dans leurs pattes, de part et d'autre d'une représentation de Sérapis, dieu gréco-égyptien symbolisant l'espoir de renaissance.
En dessous, se trouve un fronton, surmonté de deux génies ailés, et orné de Séléné, déesse de la lune, se penchant sur son amant Endymion, qu'elle a plongé dans un sommeil éternel afin qu'il conserve sa beauté. Il est supporté par un entablement décoré d'oiseaux, et par deux colonnes encadrant le relief central qui représente Orphée jouant de sa lyre et charmant les animaux. La partie basse était occupée par la dédicace, et par un bas-relief représentant la scène où les dieux des Enfers, charmés par la musique d'Orphée, l'autorise a faire revenir sa femme Eurydice dans le monde des vivants.
L'ensemble de la décoration en partie basse a été rendu illisible par l'utilisation de la stèle funéraire comme pilori à partir du XVIe siècle, du fait de sa position et de sa taille. Les condamnés étaient exposés à la population, attachés à des anneaux de fer dont on peut voir les trous de fixation.
Vous l'aurez compris, la stèle funéraire de Marcus Valerius Venus doit son nom actuel de "Monument d'Orphée" à sa décoration en rapport avec ce mythe grec. Orphée était le fils du roi de Thrace Œagre et de Calliope, muse de la Poésie épique et de l'Éloquence. Connu également pour avoir participé à l'expédition des Argonautes, il a eu le malheur de perdre sa femme Eurydice, mordu par un serpent lors de leur mariage. Il se servit alors de son don musical et de sa lyre pour charmer les animaux sauvages et émouvoir les êtres inanimés, afin d'approcher Hadès, le dieu maître des Enfers. Ce dernier lui accorda de repartir avec sa femme avec pour conditions qu'elle le suive, et qu'il ne se retourne ni ne lui parle; tant qu'ils ne soient pas sortis tous les deux des Enfers. Cependant, alors qu'il s’apprêtait à rentrer dans le monde des vivants, et n'entendant plus les pas d'Eurydice, Orphée se retourna et la perdit pour toujours.
Vous l'aurez compris, la stèle funéraire de Marcus Valerius Venus doit son nom actuel de "Monument d'Orphée" à sa décoration en rapport avec ce mythe grec. Orphée était le fils du roi de Thrace Œagre et de Calliope, muse de la Poésie épique et de l'Éloquence. Connu également pour avoir participé à l'expédition des Argonautes, il a eu le malheur de perdre sa femme Eurydice, mordu par un serpent lors de leur mariage. Il se servit alors de son don musical et de sa lyre pour charmer les animaux sauvages et émouvoir les êtres inanimés, afin d'approcher Hadès, le dieu maître des Enfers. Ce dernier lui accorda de repartir avec sa femme avec pour conditions qu'elle le suive, et qu'il ne se retourne ni ne lui parle; tant qu'ils ne soient pas sortis tous les deux des Enfers. Cependant, alors qu'il s’apprêtait à rentrer dans le monde des vivants, et n'entendant plus les pas d'Eurydice, Orphée se retourna et la perdit pour toujours.
Le campanile juste derrière la stèle comporte, en son pied enchâssés, de nombreux vestiges romains sur tout son pourtour.
Le taureau de Mithra
Nous sommes montés au château qui domine la ville et la rivière Drave.
Juste à l’entrée une salle est consacrées aux animaux étranges de Ptuj, qui défilent dans les rues de la ville pendant près d’une semaine lors du carnaval.
Certains paraissent sympathiques avec leur large sourire...
D’autres étonnés avec une tête de loup blanc.
C’est après, la dernière montée vers le château et la visite des 3 étages.
C’est après, la dernière montée vers le château et la visite des 3 étages.
En commençant par une épée magnifique et son fourreau qu l’est encore plus, ciselé finement de motifs variés.
La grande salle fait office de lieu de rendez-vous pour les mélomanes. Elle est entourée de tableaux qui sont le portrait des maîtres de ces lieux.
Mais aussi des portraits de nombreuses femmes chefs de guerre de contrées lointaines.
Mais, il y a quelques fois le pendant masculin mais plus vêtu.
Saint Georges tuant le dragon
Des statues en bois polychrome.
Une peinture sur bois, Jésus porte la Croix.
Une autre partie du château est consacrée aux instruments de musique, en commençant par les tambours
En poursuivant par les cuivres
Mais la partie la plus intéressante concerne la musique au temps des romains : une lyre sur une lampe à huile, des fragments de flûtes réalisés dans des cornes et os de cerf
La musique pré romaine est représentée par des colliers avec des clochettes pour accompagner les morts à leur dernière résidence.
Deux flûtes romaines ont été retrouvées en plusieurs fragments et reconstituées dans leur alignement.
Les cordes sont également présentes
En redescendant du château, nous sommes passés au pied de la colline de Panorama qui est un vaste terrain de recherches laissé vierge pour les archéologues futurs. Les panneaux indiquent que les bâtiments sont juste là à quelques mètres dans une série de rues encore inexplorées : un autre Altino ou Aquileia.
Mais la partie la plus intéressante concerne la musique au temps des romains : une lyre sur une lampe à huile, des fragments de flûtes réalisés dans des cornes et os de cerf
La musique pré romaine est représentée par des colliers avec des clochettes pour accompagner les morts à leur dernière résidence.
Deux flûtes romaines ont été retrouvées en plusieurs fragments et reconstituées dans leur alignement.
Les cordes sont également présentes
En redescendant du château, nous sommes passés au pied de la colline de Panorama qui est un vaste terrain de recherches laissé vierge pour les archéologues futurs. Les panneaux indiquent que les bâtiments sont juste là à quelques mètres dans une série de rues encore inexplorées : un autre Altino ou Aquileia.
Si l’on considère la taille de la ville à l’époque romaine, le nombre de découvertes restant à faire est immense puisqu’outre le quartier de Panorama on sait que la ville s’étendait sur les deux rives et dans la durée de la Pax Romana il devait y avoir des monuments grandioses comme un théâtre, un amphithéâtre et un forum ceint de temple, bâtiments et colonnades.
Par contre, on a trouvé plusieurs temples consacrés à Mithra en parfait état. Deux sont accessibles au public mais il faut réserver longtemps à l’avance. Grâce à notre hôte Vladimir Silak, qui m’a fourni de nombreuses photos sur la ville je peux vous montrer le temple de Mithra I...
Le sanctuaire de Mithras I à Spodnja Hajdina a été mis au jour en 1898 et 1899. C'est le plus ancien sanctuaire de Mithra dans les provinces romaines du Haut-Danube.
Le temple a été déterré par l'archéologue Wilhelm Gurlitt et un abri de protection a été érigé au-dessus immédiatement après sa découverte. Les inscriptions votives indiquent que le temple a été érigé au milieu du IIème siècle par des douaniers illyriens basés à Poetovio.
Le temple est divisé en une antichambre et une zone centrale avec trois sections, dont la centrale est abaissée. Dans le mur ouest de la zone centrale, une niche est conservée, dans laquelle le maître-autel a été construit. La zone centrale du temple contient 12 pierres votives avec des inscriptions et des reliefs représentant, entre autres, des mythes et des attributs liés aux différents degrés de promotion des dédicateurs.
A l'entrée de la salle centrale se dressent deux autels sacrificiels, dédiés aux Cautes et aux Cautopates, divinités de l'Est et de l'Ouest. La zone centrale abaissée a plusieurs autels sacrificiels et sur l'un d'eux est une sculpture en taille réelle représentant la naissance de Mithra. La section principale du temple est l'autel à piliers avec une sculpture d'un tueur de taureaux, dédiée à la transition (transitu) coupée d'un seul bloc de pierre.
Notre hôte Vladimir Silak nous a incité à visiter d’autres monuments de la ville mais malheureusement nous n’avons pas fait le tour complet... Il nous faudra revenir !
Pour ceux (les très courageux) qui veulent connaître la suite du voyage sur la voie romaine vers Sirmium et Singidunum (Belgrade) voici une excellente carte ci-après.
L'anonyme décrit ensuite routes les étapes de son itinéraire dans la Pannonia inférieure qui suit le parcours de la rivière Drave :
Transis pontem, intras pannoniam inferiorem.
Mutatio ramista milia viiii
mansio aqua viua milia viiii
mutatio populis milia x
ciuitas iouia milia viiii
mutatio sunista milia viiii
[562] mutatio peritur milia xii
mansio lentolis milia xii
mutatio cardono milia x
mutatio cocconis milia xii
mansio serota milia x
mutatio bolentia milia x
mansio maurianis milia viiii.
Transis pontem, intras pannoniam inferiorem.
Mutatio ramista milia viiii
mansio aqua viua milia viiii
mutatio populis milia x
ciuitas iouia milia viiii
mutatio sunista milia viiii
[562] mutatio peritur milia xii
mansio lentolis milia xii
mutatio cardono milia x
mutatio cocconis milia xii
mansio serota milia x
mutatio bolentia milia x
mansio maurianis milia viiii.
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