jeudi 7 juin 2018

51 de Sid à Sremska Mitrovica 38 km

 
 
1 L’étape du jour
 
C’est la troisième partie de la journée qui nous conduit à Sirmium. Nous découvrons juste avant  des villages identiques aux précédents de Croatie, peut-être que les maisons sont un tout petit plus grandes et en meilleur état. En tout cas, aucun de ces bourgs affiche leur rapport avec la route de Sirmium.... Et pourtant, ce pourrait être une mise en valeur pour ces villages qui n’ont rien à montrer.

C’est ainsi que nous arrivons directement à Sremska Mitrovica et la suite de l’aventure peut commencer !

Tout d’abord le choc entre modernité et archaïsme...
 La modernité est de payer son parking en envoyant un simple SMS à un numéro qui indique la zone et la durée. Il est à compléter du numéro du véhicule... On comprend vite que le contrôle peut se faire à grande vitesse avec un véhicule équipé accompagné d’une dizaine de camions-fourrières pour faire face à la détection des contrevenants. 
L’archaïsme c’est d’arriver à la caisse d’un grand musée comme le Palais Impérial et d’entendre dire qu’il est impossible de payer avec une carte bancaire. Alors il faut aller chercher un distributeur, se garer et entre temps prier pour que la voiture contrôleuse ne passe pas ! 
Ce qui est encore plus extraordinaire, c’est qu’il faut entrer dans le bar pour  acheter des billets et trouver l’entrée... Le simple curieux qui veut jeter un coup d’œil d’ensemble sur le Palais Impérial peut se satisfaire de boire une bière et de regarder le site depuis le bar.... (à gauche au milieu des parasols).


Le parking derrière le bâtiment est gratuit nous y laissons la voiture. Par contre comme nos téléphones ne sont plus connectés nous devons utiliser un « vieux » plan en papier qui relève plus du croquis que du plan d’état-major. 

Outre l’imprécision de ce plan dont les noms sont écrits en latin, il faut chercher la bonne route avec les noms écrits en cyrillique... 
Je me rappelle la première illumination que j’avais eu, en Ukraine, au millénaire précédent, en voyant un panneau routier octogonal rouge où était écrite son centre CTOP. Du coup, tel Champollion, j’avais percuté sur CCCP qui figurait sur les maillots des sportifs ou cosmonautes soviétiques, ensuite j’ai eu le plaisir de lire рестора́н. C’est le retour à l’envoyeur des Slaves pour l’usage de Bistrot (mal employé pour ce qui nous concerne). Quel beau рестора́н commémoratif sur un toit de Sirmium...


Et puis à l’entrée des bâtiments, imaginez que seul le nom en cyrillique soit présent !


La deuxième est évidente avec Muzej Srema... Autrement dit, il est utile d’avoir le nom de la cible recherchée écrite en cyrillique sinon à part stop, SSSR ou restaurant il n’est pas possible de trouver.



Alors ne trouvant pas la Basilique de Saint Demetrius  nous avons abordé deux passants l’un après l’autre, on aurait dit qu’ils nous prenaient pour des témoins de Jéhovah... Ils ont eu peur de nous, il faut dire qu’avec une casquette et la barbe, ils ont cru que j’étais un disciple de Saint Demetrios ! Bref, après avoir tourné autour, un garçon de café nous a indiqué avec des gestes qu’elle était là à 30 mètres... Nous l’avons aperçue derrière des vitres fumées et bien sûr inaccessible, pourquoi montrer des vestiges paléochrètiens si bien conservés.


Après le temple qui avait été construit à Thessalonique, le préfet Leontius construisit à Sirmium le temple dédié à Saint-Démétrius. D'éminents scientifiques affirment que l'église doit avoir été construite entre 427 et 441 lorsque les Huns occupèrent Sirmium. Cependant, les racines du culte de Saint-Démétrius à Sirmium sont beaucoup plus anciennes que le monastère. L'église de Saint-Démétrius existait déjà à Thessalonique à cette époque, un culte très fort de ce saint s'est développé autour du temple de Sirmium, de sorte que le nom de la ville a été changé au Moyen Age. Sirmium est devenue la ville de St. Demetrius. La basilique originale de Leontius, dédiée à Demetrius, a été découvert lors des fouilles archéologiques de 1978, sous l'actuelle place des Brigades de la Vojvodine. C'était une église chrétienne primitive à trois nefs, orientée vers l'est et l'ouest, de 20,5 mètres de long et de 12,5 mètres de large. Il appartenait à l'architecture sacrée byzantine. Un siège semi-circulaire pour le prêtre a été soulevé le long du côté intérieur de l'abside. Au-dessous du siège était un champ carré pavé. 
J’en terminerai, sur l’explication du retour différent de l’aller  de l’itinéraire de notre anonyme de Bordeaux depuis Constantinople. C’est Saint Demetrius qui l’a amené à faire un crochet par Thessalonique...


Comme dans beaucoup de villes aujourd’hui, les sangliers se promènent tranquillement.



Les églises ne manquent pas que ce soit de culte catholique ou orthodoxe.




Nous sommes rentrés dans l’église Saint Stéphane qui est orthodoxe et nous avons été frappés par le nombre d’icônes affichées et le doré de la décoration.



Nous avons aussi relevé que l’animation de la ville est équivalente à une ville espagnole particulièrement en soirée où toutes les familles défilent pour profiter d’un peu de fraîcheur revenue après la canicule de la journée.


 
2 Le tracé
 
 À venir
 
 
 
3 Le détail de l'étape
 
Les mutationes avant Sirmium ne sont pas mises en valeur.

Bačinci Бачинци  mutatio Spaneta
Spaneta est mentionnée par Antonin (Hispaneta  211-217), l’anonyme de Bordeaux (mutatio Spaneta  333) et l’anonyme de Ravenne (Spaneatis 500).
Dans la zone de "Gaj", un trésor de bronze romain composé de pièces de monnaie a été trouvé en 1962. Il était composé de 1093 pièces impériales datant des IIIème et IVème siècles. L'argent reposait dans un vase du début du IVème siècle. Au nord-est de l'endroit où le trésor a été trouvé, des restes matériels de construction et des fragments de poterie provinciale romaine ont été découverts. 
Quant à localisation de Spaneta, le problème est encore plus grand que celui d'Ulmo, parce que les fouilles archéologiques n'ont pas révélé un site remarquable qui pourrait donner lieu à une connexion directe entre les documents anciens et sa position. 
La distance était de 16 km depuis Ulmo,  elle serait autour de Kukujevci, aujourd’hui, mais comme dans le cas précédent, la preuve ne pourrait être delivrée que par une recherche archéologique. L'emplacement possible de la mutatio proche de Crkvina entre Kukujevci et Kouzmina,  situé à environ 500 m au sud du tracé de la route. Il est important de mentionner que sur le tracé de la route, à environ 3 km du site Orašje vers Sid, avant la Seconde Guerre mondiale, une borne milliaire en pierre d'environ 2 m de haut a été découverte, elle a ensuite été endommagée et conservée dans un état fragmentaire. Le texte n'a pas été préservé, mais, selon la mémoire du découvreur, il contenait le nom de « Caesar Severus ». On peut supposer que cette même milliaire de Lacarak, construite en 229-230, pendant le règne d'Alexandre Sévère.




Martinci mutatio Vedulia  Мартинци
Sur le site « Kamarište » passait la voie romaine le long de laquelle un complexe de bâtiments romains et une nécropole en pierre et sarcophages en plomb ont été découverts. Le site pourrait être identifié comme un vicus et la mutatio Vudalia (Budalia). En 1967 ont été trouvés des fragments de poterie et de briques sur le site du « vieux cimetière » (“Staro Groblje”). Pendant des travaux agricoles, une pierre tombale et un sarcophage de plomb ont été trouvés, puis de nombreuses tombes construites en maçonnerie, déjà dévastées, attestant de l'existence d'une nécropole.
Un autre empereur y est né vers 201… C’est Dèce de son petit nom Gaius Messius Quintus Trajanus Decius, le premier empereur de la Serbie d’aujourd’hui à être devenu empereur et le premier emepereur à mourir au combat contre les barbares. Bien qu’indigène, il a opté pour la carrière militaire et il a progressé par son courage d’officier subalterne jusqu’au commandement de l’armée romaine. Il est devenu empereur en 249 est mort en juin 251 à la bataille d’Abrittus (Forum Terebronii) en Mésie inférieure avec son fils qu’il voulait faire son successeur.
C’était le premier d’une série d’empereurs nés sur le territoire de la Serbie d’aujourd’hui, dont le plus célèbre qui nous intéresse au premier chef puisque c’était l’empereur du temps du voyage de l’anonyme de Bordeaux : Constantin Ier. Contrairement aux autres empereurs, il a régné très longtemps (31 ans) et il est resté dans l’histoire pour entre autre la création d’une nouvelle capitale qui porte son nom et avoir favorisé l’essor du christianisme. Mais il a aussi réussi à redevenir seul et unique empereur à partir des 4 Augustes en 311, il élimine Maxence en demie finale et règne sur l’Occident tandis que de son côté, Licinius défait Maximin Daïa à la bataille d’Andrinople. La nouvelle diarchie se met en place entre Constantin et Licinius mais à partir de 320 le match final démarre avec Licinius. En 324, Licinius est vaincu à Andrinople, puis à Chrysopolis et se soumet à Nicomédie. Il est exécuté peu de temps après, ainsi que son fils. Sale temps pour les empereurs vaincus.



Sremska Mitrovica Сремска Митровица     civitas Sirmium Сирмијум

L’anonyme de Bordeaux fit une synthèse partielle de son parcours en arrivant dans la ville : Fit ab aquileia, sirmium usque milia ccccxii, mansiones xvii, mutationes xxxviii. Total d’Aquileia à Sirmium 412 milles, 17 haltes et 39 changements.

Sremska Mitrovica est l'antique ville romaine de Sirmium qui obtint le statut de colonie et devint une importante position militaire et un centre stratégique de la province de Pannonie ; avec l'instauration de la Tétrarchie, elle devint pour un temps l'une des capitales de l'Empire. Dix empereurs romains sont nés dans la ville ou à proximité. L'actuelle Sremska Mitrovica est le centre administratif du district de Syrmie (Srem).
Sremska Mitrovica, sous le nom de Sirmium, fut une colonie romaine en Pannonie inférieure, fondée sous les Flaviens face au royaume menaçant des Daces.
Sa situation géographique en fit une position clé des limes danubiens : face au territoire des Iazyges coincé entre la Pannonie et la Dacie, elle protégea la grande voie romaine qui passait par les vallées de la Save, du Danube et de la Morava, aux carrefours des routes de Mursa et de Naïssus. Elle devint ainsi une base importante de l’armée d’Illyrie, sur la grande voie terrestre entre l’Occident et l’Orient romain. Son importance fut renforcée par la présence d'un atelier monétaire impérial très actif au IIIème et IVème siècle. En 270, l’empereur Claude le Gothique mourut à Sirmium. L'armée cantonnée dans la ville proclama son successeur Aurélien. En 276, Probus, originaire de Sirmium devint empereur. En 282, ses soldats l’assassinèrent à Sirmium. Au IVème siècle, plusieurs empereurs firent de Sirmium leur capitale : Galère et, à partir de 293, Constantin Ier en 337, Valentinien II.
 


Le nom de Sirmium signifie « le flot », « l'eau qui s'écoule » ou « la terre humide », en référence à la rivière Save (en latin : Savum), située à proximité.
Avec l'appui des Scordiques, le proconsul romain Marcus Vinicius s'empara de Sirmium en 14 av. J.-C. Au Ier siècle, Sirmium obtint le statut de colonie et devint une importante position militaire et un centre stratégique de la province de Pannonie. Les expéditions militaires de TrajanMarc Aurèle et Claude II furent préparées à Sirmium.
En 103, la Pannonie fut divisée en deux provinces, la Pannonie supérieure et la Pannonie inférieure et Sirmium devint la capitale de la Pannonie inférieure. En 296, Dioclétien réorganisa la Pannonie en quatre provinces : la Pannonia Prima, la Pannonia Valeria, la Pannonia Savia et la Pannonia Secunda ; Sirmium devint la capitale de la Pannonia Secunda. 

En 293, avec l'instauration de la Tétrarchie, l'Empire romain fut divisé en quatre parties ; Sirmium devint ainsi l'une des capitales de l'Empire, avec Trèves, Mediolanum (Milan) et Nicomedie (Izmit en Turquie). Pendant cette période, Sirmium fut la capitale de l'empereur Galère. Avec l'instauration des préfectures prétoriennes en 318, Sirmium devint la capitale de la préfecture d'Illyrie, statut qu'elle conserva jusqu'en 379 ; à cette date, la préfecture d'Illyrie fut rattachée à la préfecture d'Italie, tandis que la partie orientale de la préfecture, avec comme capitale Thessalonique, fut placée sous le contrôle de l'Empire romain d'Orient.
À partir du IVème siècle, Sirmium devint un centre important pour le développement du Christianisme ; la ville fut le siège de l'évêché de Syrmie. Plusieurs conciles se tinrent dans la ville, connus sous le nom de conciles de Sirmium. Sirmium abritait un palais impérial, un cirque, un hôtel de la monnaie, plusieurs théâtres, des bains publics, des temples, des édifices publics et de luxueuses villas. L'historien Ammien Marcellin surnommait la ville « la glorieuse mère des cités ».



Dix empereurs romains sont nés à Sirmium ou à proximité de la ville : Trajan Dèce (201-251), Herennius Etruscus (227-251), Hostilien (?-251), Claude II le Gothique (214-270), Quintillus (?-270), Aurélien (vers 207-275), Probus (232-282), Maximien(vers 250-310), Constance II (317-361) et Gratien (359-383).
 
Au début des années 1970, des archéologues américains auraient poussé le gouvernement à proposer aux habitants de la ville de Sremska Mitrovica à reconstruire leurs maisons ailleurs, pour permettre des fouilles systématiques. La municipalité aurait repoussé la proposition, appuyé par le gouvernement de la République Fédérale Socialiste de Yougoslavie.
Au cours de travaux de construction d'un nouveau centre commercial à Sremska Mitrovica, en 1972, un ouvrier a découvert par hasard un récipient en or d'époque romaine d'environ m. Trente-trois pièces de monnaie en or ont aussi été découvertes, enveloppées dans un sac en cuir, à l'intérieur du mur d'une maison romaine, constituant peut-être les économies de la famille habitant la maison ; parmi ces pièces, forgées par la monnaie de Sirmium figuraient quatre pièces rares datant du règne de Constance II et considérées comme un exemple remarquable de pièces du IVème siècle. De façon ironique, le travailleur qui a découvert ces pièces portait le nom de Zlatenko, ce qui, en serbe, signifie « l'homme en or » !
Sirmium possédait aussi un hippodrome, dont l'emplacement est connu mais qui, jusqu'à présent, n'a pas encore été mis au jour. Le palais impérial, qui s'étendait sur 450 m de long sur 150 m de large se trouve en grande partie sous l'actuelle ville de Sremska Mitrovica.
 Carska palata Sirmium palladium Imperiale 



Les premières fouilles archéologiques du Palais Impérial de Sirmium eurent lieu en 1957.  Le site a été découvert au cours des travaux préparatoires à la construction de bâtiments résidentiels. Les travaux ont d'abord été arrêté temporairement, puis définitivement lorsque des murs massifs, les restes du système de chauffage et des mosaïques au sol furent découvertes. Le cirque romain (hippodrome pour les Grecs) connu pour être à proximité du palais a été déterminant pour confirmer que les vestiges trouvés étaient ceux du palais impérial.


Le complexe du palais et son hippodrome est le plus importants sites archéologiques de Sremska Mitrovica. Il a été construit à la fin du IIIème et au début du IVème siècle dans le sud-est, la partie de la ville où residaient les élites, le long de la rivière Save. pour la sécurité, une nouvelle muraille défensive de la ville a été constituée.




Le Palais impérial à l'époque romaine avait un espace officiel pour l'exercice des fonctions impériales (partie officielle), ainsi que des quartiers d'habitation privés pour l'empereur et sa famille (quartier résidentiel). L'hippodrome avec le palais reflètent le complexe architectural d'apparat du souverain à son peuple. Les courses de chars (bige ou biga, quadriges) qui ont été le sport le plus populaire dans le monde antique. Les cirques romains sont connus dans tout l'Empire, et le cirque de Sirmium est le seul qui a découvert à ce jour en Serbie.
Les courses se déroulaient dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Il fallait éviter le naufragium dans les virages, car la sortie de route les envoyait dans le mur et les pilotes pouvaient mourir écrasés et/ou trainés sur des centaines de mètres par les chevaux. les morts et blessés étaient évacués par la porta libitinensis. La course était remportée par le char qui franchissait la ligne d’arrivée en tête après avoir effectué sept tours. L’aurige disposait alors d’environ 100 à 200m pour arrêter ses chevaux lancés à pleine vitesse. La présence d’un cerclage de fer sur la seule roue droite était une amélioration technologique qui permettait d’éviter les ruptures de roue droite dans les virages assujetties aux efforts maximum, de plus le guidage était facilité. Le vainqueur avait le droit de sortir par la porta triumphalis.


On ne voit qu'une partie du complexe impérial, essentiellement les murs et les sols. La zone présentée est principalement la partie résidentielle du palais. La décoration luxueuse intérieure est attestée par les fragments de fresques, des sols en mosaïque, décoration architecturale de différentes pierres qui a été transporté de différentes parties du monde romain : Egypte, Asie Mineure, Grèce, Italie... 





Les installations de chauffage d'air chaud ont été détectés sous presque tous les planchers des pièces du palais. La durée de l'usage du palais témoigne de nombreuses modifications, sols en mosaïque sur plusieurs niveaux et de nombreuses découvertes archéologiques.



Les recherches archéologiques du Palais impérial ont mis en évidence environ 350 m² de mosaïque qui appartiennent à différentes étapes de la construction du palais. La plus ancienne a été daté de la fin du IIIème et début du IVème siècle. Les plus remarquables sont les mosaïques polychromes géométriques (appelées « tapis géométriques »), qui sont caractéristiques de l'Empire romain tardif. Ces mosaïques ont été faites dans le style occidental et ressemblent aux mosaïques du palais de Dioclétien à Split.
Les mosaïques ont été faites en opus tessellatum (composé de petits carreaux en pierre - tesselles) avec des motifs géométriques de nature florale et divers ornements. Une seule mosaïque représente le dieu Mercure.
Les mosaïques du complexe de palais sont certainement les plus beaux exemples du genre qui aient été trouvés dans Sirmium, et leur qualité supérieure montre des normes élevées de l'artisanat qui sont typiques de l'architecture impériale de la période tetrarchique dans les Balkans.









La liste des empereurs romains qui ont séjourné dans le Palais Impérial est longue...


Nous avons aussi visité le Musée Archéologique qui est fort intéressant mais pas du tout orienté client mais usager. En clair, les touristes perturbent les fonctionnaires présents qui ont bien d’autres choses à faire que d’accueillir des visiteurs ! Il fait partie des bons bien que de nombreuses améliorations soient possibles... Nous y avons vu la suite d’un épisode précédent avec des blocs de couronnes à double paire de lions.




















La stèle de Titus Cominus Severus, un gars bien de chez nous qui est venu de l’Isère mourir en Serbie. Il faisait partie de la Légion II Adiutrique et a été décoré par l’empereur Caesar Augustus (Domitian) pour son courage au cours de la guerre contre les Daces. Hélas mort à 45 ans !

Sa stèle est décorée sur les deux côtés...


Une belle milliaire à terre...

À l’étage une exposition classique des objets trouvés depuis l’origine de l’homme dans cette région en commençant par des os d’animaux anciens rencontrés par les premiers hommes comme au centre le Megaloceros Giganteus un élan de 2 mètres au garrot ou en bas à gauche un os de mammouth...


Un petit nounours des cavernes...




Une tête d’empereur sympathique Diocletien ou Galere


Un autre bien connu grâce à sa rondeur, Constantin II





Une fresque murale de Méduse 

La collection de pièces est remarquable, c’est normal car on a battu monnaie pendant des siècles à Sirmium... Voici Constantin I le contemporain de notre anonyme de Bordeaux


Mieux que la pièce, le lingot d’or fin ! 






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire