samedi 14 avril 2018

7 Milano

Deuxième journée de visite de Mediolanum.

Il nous reste quelques points de l’itinéraire romain pour terminer notre tour, nous y rajoutons 2 visites les plus classiques à Milan : la Scala et le Château Sforza...

Tout d’abord la Scala... Il Teatro alla Scala (ou simplement la Scala) date de 1778. L'opéra a été construit en deux ans par l'architecte Giuseppe Piermarini sur la commande de Marie-Thérèse d'Autriche après la destruction par le feu de l'ancien théâtre ducal.  Le site choisi est celui de l'église Santa Maria della Scala qui avait été édifiée au xive siècle à l'initiative de Reine della Scala et qui fut démolie à cette occasion, laissant son nom au théâtre

Ce théâtre vit l'évolution de l'opéra italien avec Domenico Cimarosa, la création de plusieurs opéras majeurs du répertoire italien dont le Il turco in Italia de RossiniIl Pirata (1827) et surtout Norma (1831) de Vincenzo Bellini.


C'est Giuseppe Verdi qui y fait les premières de plusieurs grandes œuvres et qui permet à la salle de parvenir au prestige actuel, même si ce dernier délaisse le lieu à partir de 1845. La Scala donne encore des représentations prestigieuses mais il n'y a plus guère de création majeure. Verdi revient alors avec Aida en 1872 (créée en Égypte l'année précédente), Otello (1887) et Falstaff en 1893. Le  est le jour du plus célèbre fiasco de la salle, avec la création de Madame Butterfly de Puccini,


L'orchestre de la Scala a eu un certain nombre de chefs prestigieux, le plus célèbre étant sans doute Arturo Toscanini qui y a débuté en 1898 





Voici l’attribution des places dans les loges selon notre Président : les chaises sont pour les riches, les tabourets de rang 1 pour les salariés et ceux de rang 2 pour les retraités. 


Un jeune prodige...




Le célèbre ténor italien Enrico Caruso qui a révolutionné l’art lyrique et son économie.



On compte parmi les grandes cantatrices de la Scala, Renata Tebaldi et bien sûr Maria Callas.



Nous allons voir il Castello Sforzesco, le Château des Sforza


C’est un château fort impressionnant de par sa taille, une forteresse construite au XVème siècle par Francesco Sforza, duc de Milan, sur les ruines d'une citadelle édifiée au même endroit par Galéas II Visconti

Il s'agit d'un quadrilatère, entouré de douves, et flanqué, côté ville, de deux tours rondes, qui abritaient des citernes d'eau, et côté campagne (à l'époque) de deux tours carrées. Le château était divisé en deux parties, séparées par un fossé, le fosso morto. Côté ville, un vaste champ de manœuvre auquel étaient adossées les casernes. Côté campagne, la cour ducale et la Rocchetta, forteresse à l’intérieur de la forteresse, où demeurait le duc. 


L'architecte florentin le Filarète fut appelé à Milan pour construire la tour centrale, côté ville, la tour du Filarète. Elle servit à entreposer la poudre à canon, et fut détruite par une explosion en 1521. C'est seulement au début du XXème siècle, lors de la campagne de restauration menée par Luca Beltrami, qu'elle fut reconstruite.


Le château abrite aujourd'hui les Musei Sforzeschi, dont le musée des instruments de musique, le musée de la sculpture et la pinacothèque. Mais on commence bien sûr par une partie Antique...  et un sarcophage chrétien du IVème siècle avec devant une mosaïque récupérée dans une dormis.




Une tête de pilier fort rurale qui pourrait permettre d’expliquer à un Président ce qu’est la campagne....

Le monument funéraire du duc Barnabé Visconti et de son épouse Beatrice Reine della Scala, soutenu par un ensemble de colonnes de marbre. Sculpté en 1363 par Bonino da Campione, il trône dans l'entrée ; le duc y est immortalisé sur son cheval préféré.




Un bas relief également utile pour former tout politique aux petits métiers du bas peuple...


Pour compléter ma galerie d’empereurs, voici Marc Aurele 



Lucius Verus



L’empereur Geordien 


Le portail était le point d'entrée principal de la Banco Mediceo, le palais donné par Cosco de 'Medici à Francesco Sforza en 1455.  Bien qu'il ne manque pas de lettres et d'actes notariés, le document final attestant le nom de l'architecte et expliquant le rôle des maîtres artisans lombards appelés à travailler sur le projet commandé par la famille Médicis est absent. L'architecte toscan Antonio Averulino, qui a travaillé sur de nombreuses constructions commandées par Francesco Sforza, a témoigné du «magnifique chantier de construction» décrit avant 1464 dans son traité sur l'architecture. Un décorum exubérant caractérise le pilier, l'archivolte et le pignon du portail.


Le gisant du monument funéraire de Gaston de Foix par Agostino Busti, dit il Bambaïa.
 


Gaston de Foix est qualifié de « grand homme de guerre » à seulement 22 ans. Il est le neveu de Louis XII, qui lui confie la défense du Milanais en 1511 à une période où Jules II menaçait le royaume avec les Espagnols et les Vénitiens. Sa carrière militaire dura trois mois, mais il fit preuve en si peu de temps d’un « incomparable talent de manœuvrier », en avance sur les plus grands stratèges, Turenne et Napoléon. 












Adorazione dei Pastori con Santa Chiara e San Francesco d’Assisi de Giovan Battista Trotti vers 1580

Le procureur Jacobo Soranzo par le Tintoret




Quelques exemples d’œuvres de Morano.







Le compas de Galilée 








Ensuite, nous avons terminé notre tour des sites romains. Nous avons trouvé une vingtaine de mètres du mur d’enceinte du cirque.




Puis nous avons vu les vestiges du Palais Impérial.










Le forum se trouve là avec une partie sous la bourse de Milan.


Et notre visite se termine en eau de boudin avec la crypte de l’église du Saint Sépulcre qui ouvre à 17 heures....




Demain, nous partons en direction de Bergame que nous atteindrons en 2 jours...


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