Le Ponte San Lorenzo était un autre pont sur la rivière Bacchiglione (situé dans la Via San Francesco). Construit entre 47 et 30 av. J.-C., il est l'un des tout premiers ponts arqués segmentaires du monde. Il est également remarquable pour la finesse de ses piliers, insurpassés dans l’antiquité. Le Ponte San Lorenzo mesure 53m de long et 8m de large. La date de sa construction figure sur une inscription du pont entre 47 et 30 avant JC. Ce pont est d'une importance particulière dans l'histoire de la technologie antique pour ses arcs aplatis et piliers élancés. Ses trois arcs s'étendent sur 12,8 m, 14,4 m et 12,5 m, avec la portée de 3,7 fois la hauteur , ou, différemment mis, décrivant un segment d'un cercle de 113 °. Le profil de la structure diffère donc considérablement de l'arc de pont semi-circulaire typique romain avec sa valeur de 180 °. Il est aujourd'hui en grande partie incorporé dans des édifices bâtis au cours des siècles près de la rivière. Son arche orientale s'étendant sur la voie navigable était encore visible au milieu du XXème siècle, quand il a été abattu et le canal restant rempli pour réaliser la rue de la Riviera dei Ponti Romani. Les arches intactes du pont existent encore au-dessous du niveau de la rue et peuvent être visités par le public mais pas le jour de la Libération de l’Italie...
Il existe aussi le Ponte Molino, autre pont romain à travers la Bacchiglione. Construit entre 30 et 40 avant JC, il a été restauré au Moyen Age et au XIXème siècle. Sur le pont passait la rue la plus importante de la ville, le Stra 'Maggiore et donnait accès à la Porta Molino.
Le tout pour ce café mémorable : 5€. Pendant cinq minutes nous sommes seuls. Le café est à nous. En plus, une atmosphère jazzy avec des standards de McCartney nous berce ! J’ai failli m’endormir...
L’armement des soldats italiens pendant la première guerre mondiale...
Le discours de Benito Mussolini devant 500 000 personnes au Prato della Valle le 24 septembre 1938....
Une « fake news » que Trump n’a pas inventé : les SS sont de gentils soldats,
Le sous-sol est occupé par deux long couloirs qui regroupent nombre de magasins formant ainsi des sortes de halles. Hier soir nous y étions passés avec quelque activité, aujourd’hui c’est le calme plat, effet du jour férié...
Une horloge qui paraît si petite dans ce vaste salone.
Les souterrains étaient aussi fermés...
De chaque côté du Palais, les places étaient affecté à un marché particulier comme les fruits ou les légumes renforçant l’impact commercial du centre de la cité.
Nous ne visitons pas la tour de l’horloge qui est fermée exceptionnellement...
Nous arrivons derrière la cathédrale de Padoue qui elle est ouverte.
Elle mérite bien sa première place en taille comparée aux basiliques de Saint Antoine et de Sainte Giustina.
Dans la crypte une chapelle
Sous l’autel se trouve corps de Saint Daniel de Padoue.
Dans le chœur se trouvent les statues modernes des saints de Padoue saint Prosdocime et sainte Giustina.
Nous faisons un petit tour dans le baptistère voisin qui lui aussi est ouvert et recouvert de fresques.
Nous passons par le ghetto de Padoue. Au XVIème siècle, c’était l’un des grands centres du judaïsme médiéval, avec une très célèbre académie rabbinique où de nombreux étudiants venaient de toute l’Europe, attirés aussi par l’antique faculté de médecine qui était la seule à accepter des juifs parmi ses étudiants. La conquête vénitienne en 1405 obligea les juifs à vendre maisons et terrains et limita à 12 % les taux d’intérêts qu’ils pouvaient exiger. En 1509, la conquête de la ville par les lansquenets de Maximilien d’Autriche fut marquée par le saccage du quartier juif. La reconquête par les Vénitiens quelques mois plus tard entraîna de nouveaux pillages, et jusqu’en 1560, la ville célébra cette victoire du 17 juillet avec trois courses, dont celle des ânes et des juifs, obligés de courir sous les quolibets. Le ghetto fut institué en 1601: plus de 600 personnes s’entassèrent dans une poignée de rues étroites et malsaines. Il ne fut supprimé qu’en 1797
Installé dans les ruelles proches de la piazza delle erbe, l’ancien ghetto a gardé une bonne partie de son aspect original. Dans la via San Martino e Solferino, où se trouvent les bureaux de la communauté, au no 9, se dressait l’une des quatre portes surmontées du lion de saint Marc. Un peu plus loin, la via delle Piazze était le cœur du quartier, avec deux des trois antiques synagogues aujourd’hui disparues.
Dans la corte Lenguazza, fut inauguré en 1525 le Grand Temple « allemand» , la principale synagogue de la cité qui fut remaniée et embellie en 1683. Au XIXème siècle, elle devint de rite italien, et la grande plateforme baroque centrale fut enlevée. Endommagée par un premier incendie en 1927, elle fut à nouveau brûlée en 1943 par les fascistes locaux. Seul le magnifique aron baroque de marbre échappa aux flammes. En 1955, il fut démonté (40 tonnes) et installé à Tel-Aviv en Israël dans la synagogue Yadan Eliahu.
La représentation de l’enfer par Giotto marquera ses successeurs.
Devinez quelle est cette vertu...
Et juste en face, son opposée....
Bref, nous ressortons après un petit quart d’heure de la Chapelle avec des souvenirs... Dommage que le Palais de la Raison ait brûlé, la surface peinte par le maître et ses élèves, bien plus grande, aurait donné lieu à des heures de visite.
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