lundi 16 avril 2018

9 de Vaprio d’Adda à Bergame

1 l’étape du jour

Nous sommes partis de bonne heure, le B&B n’est que B le dimanche puisque le petit-déjeuner est servi à partir de 9:30. Alors à 7:30, nous sommes allés au café voisin avec un papier authentifié prendre notre petit-déjeuner. 

Nous avons ensuite pris la route de Bergame en revenant en face de Canonica, 


Leonard de Vinci a habité à Vaprio d’Adda et il a laissé un témoignage sur la traversée de la rivière en bac. À Vaprio d'Adda, Léonard de Vinci s’est consacré avant tout aux études sur le mouvement de l'eau et de la nature. En effet, il existe de nombreux dessins et notes de l'artiste sur le cours de la rivière Adda et le canal Martesana, sur leurs courants et le territoire environnant. L'un de ces dessins, maintenant conservé à la Royal Library of Windsor, représente le traversier dans le port fluvial entre Canonica et Vaprio, très probablement vu depuis la villa Melzi d'Eril . Deux autres dessins célèbres - également conservés à la Bibliothèque royale de Windsor - représentent la côte du canal Martesana dans le tronçon entre Vaprio et Trezzo sull'Adda. Leonardo se consacra également aux problèmes de navigation dans les cours d'eau, en prévoyant, par exemple, des améliorations au système d'écluses des canaux.


Puis nous avons gagné le bord de l’Adda et traversé la rivière pour arriver à Canonica d’Adda. En nous retournant, le château où Léonard de Vinci séjournait et à sa gauche le B&B La finistra sull’Fiume...


La route rectiligne vers Bergame est au début jouxtée d’une piste cyclable puis nous revenons en bord de chaussée. Il ne reste que 13 km pour arriver à Bergame (le bas)... où nous sommes confrontés à des animaux étranges.
Autant vous avouer, nous n’avons pas traîné pour gagner notre hôtel...


Quelques petites gouttes de pluie nous ont incité à porter nos belles pèlerines bleues.... La ville haute apparaît au deuxième plan sur ce qui ressemble (de loin) à un plateau.


En traversant un petit marché, nous craquons pour un fromage de vache bergamasque.


Déchargés de nos sacs à l’hôtel, nous attaquons bravement la montée qui nous mène à la Citta Alta. C’est notre première grosse montée, on regretterait même de ne pas avoir pris le funiculaire. Sur cette partie, il y a des touristes certes, mais sans commune mesure avec le haut de la ville haute, qui est plutôt plane et où se déversent les hordes par le sus-dit funiculaire.


Nous quittons la foule pour voir les vestiges du Vicolo Aquila Nera.


Les vestiges de l'allée de l'Aquila Nera ont été découverts dans la seconde moitié des années quatre-vingt lors des travaux d'agrandissement de la bibliothèque de Mai. Depuis 1996, ils sont protégés par une grande structure de verre et de béton.

De la maison restent une partie des murs et des planchers, et le puits, les découvertes remontant à une période entre le premier siècle avant JC et le second après JC, sur lequel, à l'époque médiévale, une autre maison a été construite, en partie encore visible. 


Nous déambulons dans le haut de la ville en attendant d’être appelé par notre restaurant (c’est une bonne façon de gérer une liste d’attente).



Les placettes semblent vides mais c’est tout l’art du photographe de choisir le bon emplacement et le bon moment.


Un autre dinosaure (heureusement herbivore) a failli nous attaquer.... il s’est échappé du Musée des Sciences tout proche.

Et juste après c’est le Musée Archéologique où nous reviendrons après déjeuner...


Le téléphone sonne une fois, c’est le code pour signifier qu’une table est libre. On nous a indiqué à juste titre d’aller chez Mimmo, le rapport qualité-prix est excellent malgré le nombre de repas servis. Mais nous avons manqué les vestiges romains du restaurant.


Mais pas les soucoupes à trou, qui pourraient presque faire office de coquetier.


Comme le musée n’est pas encore ouvert nous décidons de changer de programme et de monter vers le château en premier.


Un deuxième funiculaire y monte, alors nous l’empruntons.


De là-haut, la vue est exceptionnelle. Il paraît que Milan y est visible quand il fait beau.





Par certains aspects, on imagine une colline proche de Florence.


Mais, il nous faut redescendre vers l’an 333.


Le musée est ouvert. Il présente les pièces par ordre chronologique. Ce qui permet de comprendre la lente évolution des arts et techniques au fil des siècles.








Une hache en bronze reconstituée montre que la technique de fixation du bord tranchant était identique à celle de la pierre.

La fabrication des monnaies et leurs valeurs respectives sont exposées en plusieurs tableaux.


À cette même époque les Celtes maîtrisaient le fer.


Les objets trouvés dans les tombes sont essentiels pour connaître la culture des habitants de l’époque.


Le vase bleu exposé semble avoir été trouvé intact. En fait, c’est le fruit d’un travail de patience... 

Plusieurs inscriptions tombales aident aussi à comprendre les  mœurs de l’époque.


Des tableaux expliquent aussi quels ont été les envahisseurs successifs de la région.






Une mosaïque provenant d’une domus 

Nous quittons le musée pour aller au Palais de la Raison.


Puis derrière se trouvent tes églises avec les fresques habituelles.






C’est le Duomo qui apparaît la plus intéressante avec une descente à la crypte modernisée.


Qui possède la liste de tous les évêques de Bergame. Dont le premier San Narno que l’anonyme n’a pas manqué de rencontrer. Le premier évêque de Bergame est né au IIIème siècle à Ogna, dans l'actuelle province de Bergame en Lombardie et il est mort vers 345.



 
 
 
2 le tracé
 
 

 
3 le détail de l'étape
 
 
 .
 
 
 
La grande région, située au sud de la voie romaine, dans les périodes particulièrement pluvieuses, était transformée en un immense marécage, appelé localement le lac Gerundo, qui commençait juste au-dessous du confluent du Brembo, et concernait Vaprio et Canonica d'Adda, et élargi pour englober les eaux du Serio et, selon certains historiens, même de l'Oglio.




Juste après le pont sur la rivière, c'est la vieille ville de Canonica d'Adda ou, comme on l'appelait dans les temps anciens, de Pontirolo Vecchio. Un pont reliant les deux rives doit avoir existé dans les temps anciens : Alaric, chef des Wisigoths, après avoir assiégé Venise et a battu les Romains sur le Tanaro, traversa pour aller envahir le territoire ligure. 

Au confluent  de l'Adda et du Brembo, dans le lit des anciennes rivières, s'élève Canonica d'Adda.

En l'an 268 après JC, l'endroit fut le lieu d’un champ de bataille entre l'empereur Claudius II et Manus Acilius Aureolus  usurpateur du pouvoir impérial. Aureolus fut vaincu et périt, mais reconnaissant sa valeur militaire exceptionnelle, l'empereur honora sa mémoire avec la construction d'un pont sur l'Adda et un sépulcre sur la rive gauche de la rivière.

Là où un mutatio sur la via militaris  Milan-Aquileia  fonctionnait déjà pour des services militaires et commerciaux, un village a été construit qui a rappelé les termes et le nom de la partie infructueuse: Pons Aureoli, le pont d'Aureolo, vulgairement Pontirolo.





Combien de fois le pont reliant Vaprio à Canonica d'Adda a été détruit par les inondations de l'Adda qui fait rage (qui, juste en amont de Canonica, recueille les eaux du Brembo) ou par la main de l'homme, pendant les guerres, et combien de fois, par la suite a été reconstruit...
Pour souligner l'importance de l’ancienne mutatio Pons Aureoli, en plus de relais des chevaux mentionné par l'Anonyme de Bordeaux, quelques tombes intéressantes et des pierres tombales avec des inscriptions de l'époque romaine ont été trouvés, actuellement conservés à la Musée archéologique de Bergame.



Dans le domaine religieux, à partir du Moyen Age,  il ressort clairement le rôle prédominant de la vieille ville de Pontirolo / Canonica d'Adda. Le village a pris le titre de chef de l’église d'un des plus grands et les plus indépendants  relais de poste sur la rivière Adda, avec une partie de celui-ci élargi sur la rive droite de la rivière de l'ager Mediolanensis (région de Milan) et une zone encore plus large soumise, qui a été développée dans la partie centrale de l'ager Bergomensis (région de Bergame), comme pour souligner l'importance du pont et l'ancienne station de changement de chevaux le long de l' « itinerarium Burdigalense » : une paroisse qui est devenue, par conséquent, synonyme de l'union et la connexion des zones voisines, bien que divisées par la rivière, plutôt que des régions frontalières et séparées, comme cela est arrivé avant dans des situations similaires.
 
 
Les premiers établissements sur le territoire de Boltiere étaient l'œuvre de tribus ligures et des peuples du Galli Cenomani. Ceux-ci ont été remplacés par les Romains qui ont donné au pays tant une structure précise ue sa physionomie. Le village a grandi avec vitalité grâce à sa situation favorable, au bord de la route, utilisé à la fois militairement et commercialement, qui reliait alors Bergame et Milan.

 
Osio le haut et le bas.
Les premiers habitats permanents se sont produits à l'époque romaine, lorsque le territoire était situé sur une route importante qui par le Ponte Corvo dans la ville de Marne, rejoignait Bergame. Dans la capitale, le dernier tronçon de cette route était en fait appelé route d'Osio, ce qui indique l'importance du village osiense.
En ces temps là, il y avait un travail important de division des terres (centuration), qui induit le premier développement urbain du pagus, avec une grande importance donnée à la famille patricienne Otia (ou Oxia), qui a donné plus tard naissance au nom .
 
 
Les premiers habitats remontent au sixième siècle avant JC quand se sont installés des populations Ligures, auxquelles ont été  intégrées, à partir du Vème siècle av. J.-C., des populations de souche celtique, y compris les Galli Cenomani.

Cependant, la première véritable travail d'urbanisation a été l'œuvre des Romains, qui ont conquis la région et ont procédé à la division des terres, ou au lotissement de terrain à plusieurs propriétaires, vers le premier siècle après Jésus-Christ Ce travail a donné de grandes ou petites parcelles aux colons et aux anciens combattants, d'origine romaine  afin de les exploiter pour les cultures agricoles et l'élevage.

Cependant, pendant cette période, le centre était très petit avec les habitants qui vivaient de l'agriculture, principalement dans la plaine du fond de la vallée, et des moutons dans les collines. Les signes de cette domination sont imputables aux fortifications placées dans les collines au-dessus de la ville, dont une située à Castello, où se trouve aujourd'hui le cimetière municipal. Ce fort était d'une importance stratégique, bien placé avec une garnison visant à contrôler la route reliant la capitale  Bergame Alta avec le val Seriana, à cette période important centre minier.
 
 
 
 
 La ville est composée de deux parties distinctes, soit la « ville haute » (Città Alta en italien), entourée d'une enceinte construite au XVIéme siècle, longue de cinq kilomètres et percée de quatre portes, et la « ville basse » (Città Bassa), cœur économique et administratif de Bergame.
Notre anonyme est passé à la Civitas Bergamo en 333 dans ces contrées pas très sûres… À Bergame, juste 30 ans avant son passage, Alexandre, soldat romain, centurion de la légion thébaine, y subit le martyre et eut la tête coupée. Sa légion était commandée par Saint Maurice, celui que nous avons croisé à Saint Maurice (Agaunum) en Suisse…. Il s’était échappé comme Victor de Marseille. De tous les 6500 légionnaire qui composaient alors la légion Thébaine, il n’en restait pas beaucoup. Contraints de faire la chasse aux chrétiens, ils refusèrent et Maximien Hercule dans une colère froide en fit exécuter un sur dix. Comme les survivants, contraints de poursuivre la persécution des chrétiens, persistaient dans leur refus. Maximien entra dans une colère plus grande encore et fit à nouveau exécuter un homme sur dix. Ceux qui restaient devaient encore accomplir l'odieux travail de persécution. Mais les soldats s'encouragèrent mutuellement à demeurer inflexibles. Celui qui incitait le plus à rester fidèle à sa foi, c'était saint Maurice qui, d'après la tradition, commandait la légion. Secondé par deux officiers, Exupère et Candide, il encourageait chacun de ses exhortations. Maximien abandonna tout espoir de les faire changer d'avis. Il donna alors l'ordre de tous les exécuter. Ainsi furent-ils tous ensemble passés au fil de l'épée. Ils déposèrent les armes sans discussion ni résistance, se livrèrent aux persécuteurs et tendirent le cou aux bourreaux.
 
 
 
 
L'existence d'un peuplement protohistorique sur la colline de Bergame a été établie au cours d'études stratigraphiques.
La ville a prospéré jusqu'au début du quatrième siècle avant J.-C. Les événements qui se sont produits après l'invasion gauloise de 388 av.J.-C. ne sont pas clairs:
Rien ne reste des murs romains. Une plaque avec inscription du IIème siècle AD se souvient que les époux Crispo et Sedata ont prévu la construction ou la restauration de deux portes de la ville (Portarum Duarum) et peut-être aussi à la section des murs entre eux.





Controversé est toujours le positionnement du forum, qui n'était pas situé à l'intersection des deux axes, mais peut-être entre l'actuelle Piazza Vecchia et le marché aux poissons. Il est possible qu'ici, ou dans le voisinage immédiat, le portrait de Publio Marco Luperciano  ait été érigé en public avec le décret des Decurions, rappelé par l'inscription d'une plaque datable vers le milieu du IIéme siècle avant JC. Il était l'un des citoyens les plus importants de Bergame Romain : il appartenait à l'ordre équestre, il était juge dans les procès civils célébrés à Rome, prêtre de la déesse Cenina et patron du collège des artisans qui fabriquent des couvertures, transportent des travailleurs des incendies.
La ville romaine, devint municipe, reliée à la tribu des Voturia à l'âge de César-Auguste, sur la base essentiellement politique, administrative et religieuse d'un vaste territoire, l'objet d'une double centuriation au cours du premier siècle. avant JC, est encore peu connu.

La domus de la via Arena a été probablement construite entre les IIème et Ier siècles avant JC et habitée jusqu'aux IVème-Vème siècle. Seulement trois chambres ont été découvertes, orientées sud-ouest, ouvertes sur une cour à arcades, aménagée à un niveau inférieur au niveau de la rue via Arena, servant ainsi de salles de service et de cuisine. Les fragments de briques de mosaïque, d'enduit et de briques hexagonales étaient probablement pertinents pour les pièces de l'étage supérieur, de même que les fragments de fresques. La maison était chauffée avec un système d'air chaud qui passait à travers des canaux disposés le long des murs, faits de briques tubulaires.

La Bergame romaine était également dotée de thermes. En témoignent, outre la découverte sur la place Mercato del Fieno, une partie de l'édifice apsidal du premier siècle et muni de suspensurae, l'inscription par laquelle nous nous savons que Lucio Cluvenio de la tribu de Crémone Aniense, a donné à la ville les bains et la canalisation pour vous apporter les eaux.

Rares sont les vestiges in situ ; pour les installations publiques seules demeurent des indications presque exclusivement des restes épigraphiques et architecturaux dans un arrangement secondaire, alors que les fouilles ont été généralement affecté des zones limitées de la ville. Sur le plan urbain, le réseau routier romain est assez clair - en partie dans l’architecture des rues médiévales orthogonales - avec le decumanus maximus coïncidant avec la rue principale actuelle, Via Gombito-Colleon et le cardo maximus avec les rues Mario Mupo et San Lorenzo.  l'intersection de ces deux axes a eu lieu à la tour Gombito actuelle, qui tire son nom de Compitum, intersection, carrefour.  La muraille d’enceinte de la ville est attestée par une inscription qui mentionne le don privè de deux portes et les murs de l'enceinte intermédiaire (CIL, V, 8893); la distribution des découvertes archéologiques semblent confirmer la façon dont les limites de la ville romaine sur la colline du seuil des murs médiévaux ultérieurs. 

La place du forum est délimitée, sur la base des études topographiques documentaires et présence de relevés architecturaux pertinents dans les bâtiments publics, entre la Piazza Duomo et l'Université. À partir du pied de la Torre del Campanone et au musée des fouilles et au trésor du Duomo  de tracer les restes de l'ancien Forum, ou la place rectangulaire entourée d'arcades, dans laquelle ils se sont réunis les bâtiments les plus importants de la ville: les lieux de culte (temples), la Curie où le Sénat se réunissait, la Basilique où les épreuves ont été célébrées, le Tabularium (archives), les boutiques et les toilettes publiques. La zone était entre Piazza Vecchia (côté sud) et Piazza Reginaldo Giuliani, entre Via Gaetano Donizetti et Via Mario Lupo, et en fait la surface et la disposition quadrangulaire de cette zone se réfère à ce type de pré-existence.


Le théâtre ou amphithéâtre devant se trouver sur le côté nord de San Giovanni in Arena, selon les découvertes épigraphiques (CIL, V, 5123 et 5124) et des enquêtes isolées architecturales (fragments de architrave, tête de taurine entre parenthèses). 

La présence d'un bâtiment thermal dans la place Mercato del Fieno semble suffisamment documentée par les restes du bain de vapeur dans une salle abside excavée en 1893 et confirmée par une épigraphe réutilisée (CIL, V, 5136), a trouvé dans l'église voisine de S. Vincenzo. 
Il n'y a pas de données sur l'emplacement des lieux de culte, à ce jour deux certificats sont à Mithra et Jupiter, respectivement, de la partie sud de la ville et la colline de la Citadelle. 
Les restes d'un domus avec des peintures murales importantes ont été trouvés sur la Via Arena; d'autres vestiges vivants de l'époque impériale ont vu le jour au cours des dernières fouilles au nord du decumanus maximus. Les cimetières, sur la base des quelques tombes in situ, à la fois la crémation à la fois pour l'enterrement, et la concentration des inscriptions funéraires réutilisées dans les fortunes édifices religieux en dehors des murs du quatrième siècle, sont établis le long des routes d'accès à la ville : de Milan (Via-Via S. Alessandro Moroni), de Brescia (Porta peint et Borgo Pignolo) et des contreforts et des vallées (Borgo Canale).

L'antiquité tardive, la transition entre l’époque romaine et le début du Moyen Age et la structure de la ville au Haut Moyen Age, sont mal documentés archéologiquement, à l'exception de la persistance établie des deux nécropoles de Porta Dipinta et Borgo Canale: au quatrième siècle Bergomum, avant d'appartenir à la Regio XI Transpadana, dépendait de la Regio X  Venetia et Histria (milliaire de Verdello:. CIL, V, 8044) liée, peut-être, à la réorganisation militaire et territoriale menée par Dioclétien; en 538, pendant la guerre gothique, la ville est décrite par Procope en tant que centre fortifié et continue d'être un point stratégique pendant le règne Lombard.
 
La « ville haute » (« la città alta ») est une cité médiévale ceinte de remparts datant de la domination vénitienne, construite à partir de 1561 dans le but de faire de la ville haute de Bergame une citadelle imprenable. Bergame est donc, avec FerrareLucques et Grosseto, l'une des quatre cités italiennes à conserver des remparts demeurés intacts depuis des siècles.
Les monuments les plus visités sont concentrés autour de la fontaine du Contarini : ce sont essentiellement le Palazzo della Ragione (palais de la Raison) et la tour Civique (dite « la grande cloche »), qui sonne encore 100 coups tous les soirs à 22 heures, annonçant la fermeture nocturne du portone de l'enceinte. 
Juste en face se trouve le grand bâtiment blanc de la bibliothèque Angelo Mai.
Du côté sud de l'ancienne place publique, on peut voir le Duomo et la chapelle de Colleoni, de l'architecte Giovanni Antonio Amadeo, avec le monument funéraire du condottiere Bartolomeo Colleoni, le baptistère et la basilique Santa-Maria-Maggiore. L'intérieur de cette église de ville, et non de diocèse, porte des signes architecturaux des périodes de l'histoire de la ville qui se sont succédé depuis sa construction. La conception des célèbres marqueteries polychromes, représentant des scènes bibliques, est attribuée à Lorenzo Lotto, tandis que l'imposant confessionnal baroque est l'œuvre d'Andrea Fantoni. L'église abrite le tombeau du musicien Gaetano Donizetti.
La via Colleoni relie l'ancienne place publique à la place de la citadelle et constitue le cœur des commerces de la ville haute. Sur la place de la citadelle se trouvent le musée civique archéologique de Bergame et le musée de sciences naturelles « Enrico Caffi ».
La ville haute possède encore un jardin botanique et une faculté de langues et de littératures étrangères dont le prestige est à l'échelle européenne.
La ville haute peut être atteinte à pied à travers les scorlazzini (escaliers), en voiture aux périodes et heures d'ouverture, ou par le funiculaire.


Musée Archéologique Bergamo Piazza Cittadella, 9     da martedì a venerdì 9.00-12.30 / 14.30-18.00  sabato e festivi 10.00-13.00 / 14:30 - 18:30 3€
 
 
4 logistique
 
 
Hébergement
 
  • Monastero di Santa Grata  Monache Bendettine    Via Arena, 24 - 24129 Bergamo    Tel. 035 237069    (Accoglienza: sì)
 

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