Nous sommes partis de bonne heure, le B&B n’est que B le dimanche puisque le petit-déjeuner est servi à partir de 9:30. Alors à 7:30, nous sommes allés au café voisin avec un papier authentifié prendre notre petit-déjeuner.
Leonard de Vinci a habité à Vaprio d’Adda et il a laissé un témoignage sur la traversée de la rivière en bac. À Vaprio d'Adda, Léonard de Vinci s’est consacré avant tout aux études sur le mouvement de l'eau et de la nature. En effet, il existe de nombreux dessins et notes de l'artiste sur le cours de la rivière Adda et le canal Martesana, sur leurs courants et le territoire environnant. L'un de ces dessins, maintenant conservé à la Royal Library of Windsor, représente le traversier dans le port fluvial entre Canonica et Vaprio, très probablement vu depuis la villa Melzi d'Eril . Deux autres dessins célèbres - également conservés à la Bibliothèque royale de Windsor - représentent la côte du canal Martesana dans le tronçon entre Vaprio et Trezzo sull'Adda. Leonardo se consacra également aux problèmes de navigation dans les cours d'eau, en prévoyant, par exemple, des améliorations au système d'écluses des canaux.
Puis nous avons gagné le bord de l’Adda et traversé la rivière pour arriver à Canonica d’Adda. En nous retournant, le château où Léonard de Vinci séjournait et à sa gauche le B&B La finistra sull’Fiume...
La route rectiligne vers Bergame est au début jouxtée d’une piste cyclable puis nous revenons en bord de chaussée. Il ne reste que 13 km pour arriver à Bergame (le bas)... où nous sommes confrontés à des animaux étranges.
Quelques petites gouttes de pluie nous ont incité à porter nos belles pèlerines bleues.... La ville haute apparaît au deuxième plan sur ce qui ressemble (de loin) à un plateau.
En traversant un petit marché, nous craquons pour un fromage de vache bergamasque.
Nous quittons la foule pour voir les vestiges du Vicolo Aquila Nera.
Les vestiges de l'allée de l'Aquila Nera ont été découverts dans la seconde moitié des années quatre-vingt lors des travaux d'agrandissement de la bibliothèque de Mai. Depuis 1996, ils sont protégés par une grande structure de verre et de béton.
De la maison restent une partie des murs et des planchers, et le puits, les découvertes remontant à une période entre le premier siècle avant JC et le second après JC, sur lequel, à l'époque médiévale, une autre maison a été construite, en partie encore visible.
Nous déambulons dans le haut de la ville en attendant d’être appelé par notre restaurant (c’est une bonne façon de gérer une liste d’attente).
Les placettes semblent vides mais c’est tout l’art du photographe de choisir le bon emplacement et le bon moment.
Un autre dinosaure (heureusement herbivore) a failli nous attaquer.... il s’est échappé du Musée des Sciences tout proche.
Et juste après c’est le Musée Archéologique où nous reviendrons après déjeuner...
Le téléphone sonne une fois, c’est le code pour signifier qu’une table est libre. On nous a indiqué à juste titre d’aller chez Mimmo, le rapport qualité-prix est excellent malgré le nombre de repas servis. Mais nous avons manqué les vestiges romains du restaurant.
Mais pas les soucoupes à trou, qui pourraient presque faire office de coquetier.
Comme le musée n’est pas encore ouvert nous décidons de changer de programme et de monter vers le château en premier.
Un deuxième funiculaire y monte, alors nous l’empruntons.
De là-haut, la vue est exceptionnelle. Il paraît que Milan y est visible quand il fait beau.
Par certains aspects, on imagine une colline proche de Florence.
Mais, il nous faut redescendre vers l’an 333.
Une hache en bronze reconstituée montre que la technique de fixation du bord tranchant était identique à celle de la pierre.
La fabrication des monnaies et leurs valeurs respectives sont exposées en plusieurs tableaux.
À cette même époque les Celtes maîtrisaient le fer.
Les objets trouvés dans les tombes sont essentiels pour connaître la culture des habitants de l’époque.
Le vase bleu exposé semble avoir été trouvé intact. En fait, c’est le fruit d’un travail de patience...
Plusieurs inscriptions tombales aident aussi à comprendre les mœurs de l’époque.
Des tableaux expliquent aussi quels ont été les envahisseurs successifs de la région.
Une mosaïque provenant d’une domus
Nous quittons le musée pour aller au Palais de la Raison.
Puis derrière se trouvent tes églises avec les fresques habituelles.
C’est le Duomo qui apparaît la plus intéressante avec une descente à la crypte modernisée.
Qui possède la liste de tous les évêques de Bergame. Dont le premier San Narno que l’anonyme n’a pas manqué de rencontrer. Le premier évêque de Bergame est né au IIIème siècle à Ogna, dans l'actuelle province de Bergame en Lombardie et il est mort vers 345.
Au confluent de l'Adda et du Brembo, dans le lit des anciennes rivières, s'élève Canonica d'Adda.
En l'an 268 après JC, l'endroit fut le lieu d’un champ de bataille entre l'empereur Claudius II et Manus Acilius Aureolus usurpateur du pouvoir impérial. Aureolus fut vaincu et périt, mais reconnaissant sa valeur militaire exceptionnelle, l'empereur honora sa mémoire avec la construction d'un pont sur l'Adda et un sépulcre sur la rive gauche de la rivière.
Là où un mutatio sur la via militaris Milan-Aquileia fonctionnait déjà pour des services militaires et commerciaux, un village a été construit qui a rappelé les termes et le nom de la partie infructueuse: Pons Aureoli, le pont d'Aureolo, vulgairement Pontirolo.
Dans le domaine religieux, à partir du Moyen Age, il ressort clairement le rôle prédominant de la vieille ville de Pontirolo / Canonica d'Adda. Le village a pris le titre de chef de l’église d'un des plus grands et les plus indépendants relais de poste sur la rivière Adda, avec une partie de celui-ci élargi sur la rive droite de la rivière de l'ager Mediolanensis (région de Milan) et une zone encore plus large soumise, qui a été développée dans la partie centrale de l'ager Bergomensis (région de Bergame), comme pour souligner l'importance du pont et l'ancienne station de changement de chevaux le long de l' « itinerarium Burdigalense » : une paroisse qui est devenue, par conséquent, synonyme de l'union et la connexion des zones voisines, bien que divisées par la rivière, plutôt que des régions frontalières et séparées, comme cela est arrivé avant dans des situations similaires.
En ces temps là, il y avait un travail important de division des terres (centuration), qui induit le premier développement urbain du pagus, avec une grande importance donnée à la famille patricienne Otia (ou Oxia), qui a donné plus tard naissance au nom .
Cependant, la première véritable travail d'urbanisation a été l'œuvre des Romains, qui ont conquis la région et ont procédé à la division des terres, ou au lotissement de terrain à plusieurs propriétaires, vers le premier siècle après Jésus-Christ Ce travail a donné de grandes ou petites parcelles aux colons et aux anciens combattants, d'origine romaine afin de les exploiter pour les cultures agricoles et l'élevage.
Cependant, pendant cette période, le centre était très petit avec les habitants qui vivaient de l'agriculture, principalement dans la plaine du fond de la vallée, et des moutons dans les collines. Les signes de cette domination sont imputables aux fortifications placées dans les collines au-dessus de la ville, dont une située à Castello, où se trouve aujourd'hui le cimetière municipal. Ce fort était d'une importance stratégique, bien placé avec une garnison visant à contrôler la route reliant la capitale Bergame Alta avec le val Seriana, à cette période important centre minier.
La domus de la via Arena a été probablement construite entre les IIème et Ier siècles avant JC et habitée jusqu'aux IVème-Vème siècle. Seulement trois chambres ont été découvertes, orientées sud-ouest, ouvertes sur une cour à arcades, aménagée à un niveau inférieur au niveau de la rue via Arena, servant ainsi de salles de service et de cuisine. Les fragments de briques de mosaïque, d'enduit et de briques hexagonales étaient probablement pertinents pour les pièces de l'étage supérieur, de même que les fragments de fresques. La maison était chauffée avec un système d'air chaud qui passait à travers des canaux disposés le long des murs, faits de briques tubulaires.
La Bergame romaine était également dotée de thermes. En témoignent, outre la découverte sur la place Mercato del Fieno, une partie de l'édifice apsidal du premier siècle et muni de suspensurae, l'inscription par laquelle nous nous savons que Lucio Cluvenio de la tribu de Crémone Aniense, a donné à la ville les bains et la canalisation pour vous apporter les eaux.
L'antiquité tardive, la transition entre l’époque romaine et le début du Moyen Age et la structure de la ville au Haut Moyen Age, sont mal documentés archéologiquement, à l'exception de la persistance établie des deux nécropoles de Porta Dipinta et Borgo Canale: au quatrième siècle Bergomum, avant d'appartenir à la Regio XI Transpadana, dépendait de la Regio X Venetia et Histria (milliaire de Verdello:. CIL, V, 8044) liée, peut-être, à la réorganisation militaire et territoriale menée par Dioclétien; en 538, pendant la guerre gothique, la ville est décrite par Procope en tant que centre fortifié et continue d'être un point stratégique pendant le règne Lombard.
Les monuments les plus visités sont concentrés autour de la fontaine du Contarini : ce sont essentiellement le Palazzo della Ragione (palais de la Raison) et la tour Civique (dite « la grande cloche »), qui sonne encore 100 coups tous les soirs à 22 heures, annonçant la fermeture nocturne du portone de l'enceinte.
Du côté sud de l'ancienne place publique, on peut voir le Duomo et la chapelle de Colleoni, de l'architecte Giovanni Antonio Amadeo, avec le monument funéraire du condottiere Bartolomeo Colleoni, le baptistère et la basilique Santa-Maria-Maggiore. L'intérieur de cette église de ville, et non de diocèse, porte des signes architecturaux des périodes de l'histoire de la ville qui se sont succédé depuis sa construction. La conception des célèbres marqueteries polychromes, représentant des scènes bibliques, est attribuée à Lorenzo Lotto, tandis que l'imposant confessionnal baroque est l'œuvre d'Andrea Fantoni. L'église abrite le tombeau du musicien Gaetano Donizetti.
La via Colleoni relie l'ancienne place publique à la place de la citadelle et constitue le cœur des commerces de la ville haute. Sur la place de la citadelle se trouvent le musée civique archéologique de Bergame et le musée de sciences naturelles « Enrico Caffi ».
La ville haute possède encore un jardin botanique et une faculté de langues et de littératures étrangères dont le prestige est à l'échelle européenne.
La ville haute peut être atteinte à pied à travers les scorlazzini (escaliers), en voiture aux périodes et heures d'ouverture, ou par le funiculaire.
Musée Archéologique Bergamo Piazza Cittadella, 9 da martedì a venerdì 9.00-12.30 / 14.30-18.00 sabato e festivi 10.00-13.00 / 14:30 - 18:30 3€
- Monastero di Santa Grata Monache Bendettine Via Arena, 24 - 24129 Bergamo Tel. 035 237069 (Accoglienza: sì)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire